Définition - point de départ

OPA n.f.inv. – v. 2007 ; sigle de Offre Publique d’Art, Opération de Participations Artistiques, Organisations Prototypes Aléatoires. Opération consistant à faire intervenir des artistes plasticiens dans des organisations humaines (entreprises, administrations, etc.) pendant plusieurs semaines, cofinancée par des subventions et du mécénat. Il s’agit de tenter d’entrouvrir des espaces-temps culturels dans la réalité socio-économique d’une entreprise, de soutenir des formes d’art qui apparaissent là où on les attend pas, d’observer comment ces formes d’art peuvent enrichir au quotidien le personnel et les visiteurs de l’organisation accueillant l’artiste.

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Créer de nouveaux contextes favorables à l’art

L’association Le Faubourg - créée en 1992 par une dizaine de plasticiens de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg - a pour objet statutaire le soutien à la création contemporaine sous ses formes les plus expérimentales.

Comment soutenir l’art et les artistes ? L’association s’est donné successivement plusieurs moyens pour y parvenir :
- sous l’appellation «Le Faubourg, espace d’art contemporain», en organisant de multiples expositions qui ne trouvaient leur place ni dans des centres d’art publics ni dans des galeries privées ;
- sous le nom «Syndicat Potentiel Strasbourg» en soutenant des pratiques artistiques qui questionnent leur environnement quotidien, social ou économique ;

Composée et animée par des artistes, l’association se distingue en élargissant l’expérimentation jusqu’aux modes d’organisation, de financement et de médiation de l’art, en cherchant à dépasser les fonctionnements habituels du milieu de l’art. Ainsi, en 2007, l’action Précaritas a permis de salarier 5 artistes plasticiens pendant 9 mois grâce à des contrats aidés, avec le minimum de contraintes imposées.

Tous ces cheminements nous amènent aujourd’hui à soutenir et à encourager des pratiques artistiques qui se distinguent par le fait de choisir des organisations humaines (entreprises, administrations) comme cadre et support de production de l’œuvre, qu’elle soit matérielle ou immatérielle, objet ou processus.

Ainsi se précise la prochaine étape de «recherche de contextes et dispositifs pouvant accueillir l’art» : l’action OPA décrite dans ce dossier préfigure de nouvelles découvertes et pistes à suivre, tant pour le Syndicat potentiel, que pour les artistes associés ou invités et les publics.

Jean-François Mugnier
Coordinateur de l’association Le Faubourg

 

Lexique :

Le Faubourg : Nom de l’association crée en 1992 à Strasbourg, et par usage l’appellation du lieu d’exposition jusqu’en 2000/2001. Le nom provient de la localisation d’un premier local «rue du Faubourg de Pierre» à Strasbourg en 1992.

Syndicat Potentiel : Nom d’un projet artistique crée en 1999 par le collectif d’artistes Bureau d’études à Paris. Ce projet a ensuite redéfini les orientations de l’association Le Faubourg à partir de 2000/2001, sous le nom Syndicat Potentiel Strasbourg qui est aussi par usage l’appellation du lieu d’exposition à partir de 2000/2001. Le Syndicat Potentiel n’est pas un syndicat, n’a ni programme politique, ni adhérents.

Précaritas : Précaritas est une action artistique et contextuelle, destinée à des artistes en situation précaire (érémiste, allocataire spécifique de solidarité ou au chômage depuis longtemps); Le but suivi étant de leur permettre de poursuivre leur activité artistique principale en étant salariés. il ne s’agit pas de leur demander un travail différent de leur pratique habituelle, mais en contrepartie il srelatent chaque semaine sur le blog http://precaritas.free.fr leur fonctionnement au travers de ces 5 points de restitution : la Feuille de Présence, les Affaires en Cours, le Semainier, le Temps Libre, le Poste de Travail.

Précaritas, un tournant pour le Syndicat Potentiel

L’autre n’est pas en moi
je ne suis pas en lui
il est juste quelque part
où j’ai été aussi une fois.

En 2007 le Syndicat potentiel a mené l’action Précaritas et par ce biais a posé, de façon pertinente, la question, de la place de l’artiste dans la société. Partant du constat que les modes classiques de diffusion (galerie, musée, centre d’art…) que proposent la plupart des organismes, dont l’objet est la promotion de l’art, ne correspondent plus tout à fait à la réalité qui fait le quotidien des artistes d’aujourd’hui tant sur le plan économique que plastique.

En effet, en employant des artistes qui étaient au RMI ou en situation précaire alors qu’ils avaient une réelle pratique, un vrai travail, l’association a souhaité aller au-delà d’une réponse qui se résumerait à la mise à disposition de surface d’accrochage, en prenant en compte la situation sociale et économique des artistes dont elle aurait la charge. L’utilisation de contrats aidés (CAE, CAV) a été une alternative qui a permis à 5 artistes d’être reconnus pour leur pratique, de sortir de leur précarité, de poser la question de la rémunération du travail artistique ou immatériel, et de proposer au public (à travers le blog) une vue sur le fonctionnement quotidien des artistes.

Ainsi l’action Précaritas se présente comme un tournant pour l’association qui s’est formulé entre autre durant la résidence formation de Niederhaslach (A travers champs) qui a eu lieu au mois d’août 2007 et dont le but était de réfléchir sur les contextes pouvant accueillir l’art. Face aux questions soulevées par les participants et les discussions avec de multiples partenaires, il apparaît inopportun, pour ne pas dire impossible, pour le Syndicat potentiel, de revenir à un fonctionnement qui ne prenne pas en compte la situation économique des artistes et qui ne cherche pas de nouvelles possibilités spatiales, de publics, de partenaires et de financements.

Il ne s’agit pas ici de faire le bilan de Précaritas qui ne se termine qu’en fin décembre, dont les répercussions ne sont pas encore vraiment visibles ou quantifiables et pour lequel une publication est prévue mais plutôt de concevoir une suite pour le fonctionnement des années avenirs. Nous savons néanmoins que nous ne reproduirons pas la formule des contrats aidés qui malgré ce qu’elle a permis reste une proposition précaire et préférons aussi que Précaritas garde sa singularité en tant qu’expérience symbolique et artistique unique.

Alors même que Précaritas n’est pas terminé, et en son sein, nous évoquons le projet OPA qui émane de la même volonté de trouver de nouveaux terrains pour une pratique artistique en phase avec le monde environnant et actuel, mise en place d’espaces contingents, de temps humain non systémique et d’acte subjectif dans la matière organisationnelle des fonctionnements de société.
Si, à l’échelle de notre monde, tout semble plein à tous les niveaux de ce qui nous est donné d’appréhender, de penser, cela ne veut pas dire, pour autant, qu’il n’y a plus de place libre. Certes, ce ne sont peut-être pas des terrains inexplorés, non foulés comme il y en avait encore dans la forêt amazonienne il y a quelques temps mais plutôt des terrains à débarrasser, à rendre vierges, à rendre neutre de tous prépensés qu’ils provoquent. Recréer en recyclant le surplein.

Francis Guerrero

Les enjeux et objectifs d’OPA

Les buts de l’action OPA (Offre Publique d’Art) sont :
- d’interroger la question de la fonction sociale de l’artiste et de mettre en lumière ses potentialités inexploitées ;
- d’aborder la problématique des conditions dans lesquelles s’élabore le travail de l’artiste contemporain et de sa rémunération ;
- d’affirmer la pertinence et la richesse de la création artistique en relation avec un contexte, plus particulièrement ici celui des organisations humaines rassemblant des personnes au travail pour fournir des biens ou des services (entreprises privées ou publiques) ou des services d’intérêt général (institutions publiques) ;
- d’aller à la rencontre du public que constituent les salariés de ces organisations pour permettre notamment à ceux qui ne les connaissent pas, de découvrir la réalité des pratiques artistiques contemporaines ;
- d’ouvrir, à côté des institutions artistiques (galeries d’art, musées, centres d’arts…) un autre marché pour l’art, valorisant l’art comme expérience d’une relation particulière à même d’introduire un étonnement dans l’espace de l’expérience commune.

Cette action a vocation à se pérenniser pour créer un dispositif exemplaire à l’échelon national.

Catherine Gier
Artiste associée au Syndicat Potentiel - 2008

Le cadre de l’action

 A. Cinq artistes plasticiens en immersion dans cinq organisations privées ou publiques de la région Alsace
Le premier groupe d’intervention rassemblera Francis Guerrero, Stéphanie Leininger, Alice Retorré, Delphine Rigaud et Julie Vayssière. Outre leur capacité à créer en relation à autrui et au contexte dans lequel ils interviennent, ces cinq artistes s’impliqueront dans une dynamique d’échange et de réflexion partagée autour de cette expérience.

B. Une artiste plasticienne coordinatrice du projet en immersion au Syndicat Potentiel
Catherine Gier, après avoir été l’une des artistes sélectionnée pour participer au dispositif Précaritas, poursuivra sa mission au sein du Syndicat Potentiel en développant et coordonnant le projet OPA.
Elle aura pour mission de monter le dossier-projet, de fédérer les partenaires, de procéder aux recherches de financement, d’animer l’équipe d’artistes, de contribuer à développer le groupe de réflexion accompagnant le projet, de gérer les relations presse et d’assurer le suivi de l’action auprès des entreprises et institutions d’accueil et des artistes en immersion.

C. Un contrat d’intervention et une convention de mécénat
Un contrat est signé entre l’artiste, l’organisation d’accueil et le syndicat potentiel.
Le contrat précise les modalités de l’intervention de l’artiste, défini la durée d’immersion (3 mois au moins) ainsi que les obligations réciproques auxquelles chacune des parties en présence accepte librement de se soumettre (ces obligations sont précisées en fonction de la relation particulière qui s’établit entre chaque artiste et sa structure d’accueil au cours d’une première période d’entrée en relation).
Le contrat précise également le montant de la rémunération, des frais de production, d’hébergement et de déplacement qui seront versés à chaque artiste. Enfin, une convention de mécénat est signée entre l’organisation d’accueil et le syndicat potentiel, qui précise la nature et le montant du don, les obligations du bénéficiaire ainsi que le titulaire des droits d’auteur.

D. Une rémunération d’intervention
La rémunération des artistes se fait sur production de leur part d’une facture d’honoraires spécifiant leurs actions et productions. Ces honoraires se montent à 1500 euros par mois d’intervention.

E. Une enveloppe de production
Une enveloppe destinée aux éventuels frais de production des artistes en immersion est ouverte.
Celle-ci se monte à un maximum de 2000 euros par artiste. Le déblocage de cette enveloppe se fait sur présentation des factures engagées dans le cadre d’une production réalisée dans le contexte spécifique d’OPA.

F. Une action fédératrice
L’action OPA se conçoit sur le mode d’un partenariat entre les six artistes, le Syndicat Potentiel, les organisations d’immersion et les organismes de tutelle du monde de l’art et de l’économie :
- DRAC Alsace, FRAC Alsace, CRAC, Réseau Art Contemporain Alsace, Musées de Strasbourg, Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Le Quai Ecole Supérieure d’Art de Mulhouse
- Région Alsace, Département du Bas-Rhin, Département du Haut-Rhin Ville de Strasbourg ;
- CCI de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, Chambre des Métiers, CRES, ANPE, ADMICAL, Club CIMESS…).

Un artiste en entreprise : pour quoi faire ?

« Le travail d’un artiste dans un contexte donné, perd de son intérêt si ce contexte est déplacé pour être reproduit dans un cadre muséal. On ne peut plus parler alors de travail contextuel mais plutôt de reproduction réaliste d’une situation donnée. Ici nous parlerons de travail circonstanciel, dans le sens où ce qui constitue l’œuvre c’est justement ce qui est en œuvre, ce qui se joue dans l’environnement du metteur en œuvre (celui qu’on nomme encore pour l’instant « artiste »). Le contexte en tant que tel, comme condition de création, de diffusion et d’existence de l’œuvre.»

Francis Guerrero, OPA Pistes de pensée mais à travers champs, 23 août 2007

Outre l’intérêt évident de ce projet pour l’élargissement pour les artistes des possibles de création et de rémunération, il nous paraît que la présence d’un artiste dans une entreprise peut être à l’origine d’expériences constructives pour les organisations dans les processus qu’elle conduisent en vue d’atteindre leur objectif .

Ainsi, l’artiste peut faire profiter l’entreprise d’une ouverture sur les méthodologies et moteurs propres à son activité, potentiellement partageables :

- Employer une grande liberté de méthode au service de la créativité et de l’invention.
- Apprendre à faire confiance à son intuition et à son talent.
- Avoir le besoin de savoir ce qui est essentiel.
- Connaître l’importance du détail.
- La conscience professionnelle est fondamentale.
- Encourager l’imagination, la fantaisie, la rupture, l’étrange.
- Rechercher le paradoxe.
- Expérimenter sans cesse.
- Jouer avec la prise de risque.
- Rendre contagieux l’enthousiasme et le désir.
- Assumer les échecs.
- Essayer de transformer les ratages en piste de travail.
- Instaurer un questionnement permanent.
- Contourner les hésitations paralysantes.
- Oser.
- Savoir transformer le stress en énergie créatrice.

Motivation : Alice Retorré

« Le contexte est pour moi un moteur. Mes principales interventions artistiques ont été réalisées dans des contextes particuliers : jardins familiaux, bibliothèque, commandes de quartiers ou de villes. Quand je travaille sur un projet, je ressens le besoin d’être en relation avec des personnes, de sentir une attente, et d’avoir l’impression de travailler sur commande, pour satisfaire (ou pas) un désir. J’aime penser qu’une œuvre pourrait se déduire d’un cahier des charges, révélé par une étude subjective de son contexte. Dans le cadre de mon parcours professionnel non artistique, j’ai été et je suis en contact avec plusieurs entreprises : ces expériences dans la “vraie vie” ne sont pas seulement alimentaires, il est bon d’avoir des contacts avec le monde du travail pour envisager la société. Ces expériences me sont indispensables pour avoir le sentiment d’avancer, d’augmenter mes compétences, de développer des savoirs et des pratiques, rencontrer des personnes et des points de vues nouveaux. J’en retire le sentiment que ce milieu est, pour un artiste, un contexte de travail particulièrement riche. J’aime l’idée d’une sorte de symbiose entre un artiste, qui serait la symbiote, et une entreprise, qui serait le gros animal.»

Pistes de travail : Alice Retorré

- La satisfaction de la clientèle, le caprice comme facteur d’innovation (sculpture)
- La virilité, de la puissance de travail (dessin)
- Travail d’équipe et force de travail (parodie de cinéma)
- Le cv, les parcours de vie, les biographies, (écriture)
- La compétence ou l’incompétence, la pluridisciplinarité (action)
- Le travail comme jeu, comme épreuve, comme exutoire. (installation, vidéo)
- La fonction et de l’uniforme: l’habit fait le moine. (art textile)
- Interroger le rapport Tradition /innovation (danse?)
- Le décor et l’ornementation: la dépense de temps comme symbole de richesse (dessins peinture, sculpture)
- Nature/Civilisation ( peinture ou action)
- L’architecture du lieu de travail et ses symboles (sculpture)
- La signalétique, la circulation dans l’entreprise (dessin)
- L’organisation, les dossiers, les couleurs, les graphiques (installation)
- Des objets produits par l’entreprise, (sculpture)
- La représentation du paysage (peinture)
- Portraits du personnel (peinture, chorégraphie)
- Portrait de l’artiste au travail (vidéo)
- Le rapport entre la vitesse, la quantité des mouvements et la productivité
- L’ordre et le désordre (sculpture ou action)

Catherine Gier

34 ans, vit et travaille à Strasbourg. Licenciée en Arts Plastiques de la faculté des Arts Plastiques de Strasbourg, titulaire du Diplôme National Supérieur d’Etudes Plastiques, son travail questionne les relations de l’homme à son environnement naturel et au sein de l’entreprise. Il prend la forme de performances, de dispositifs impliquant le public et d’interventions dans et en fonction d’un contexte prédéterminé. Elle intervient également depuis fin 2004 au sein du collectif Interim-équipe d’artistes dont elle est membre fondateur et a participé au projet Précaritas lancé par le Syndicat Potentiel en avril 2007.

Liens
Précaritas
Interim-équipe d’artistes

Performances, expositions
2006
Tout va bien, La liste d’attente, Musée d’Art Moderne et Contemporain, Strasbourg, F
2005
Méridienne+hélices, 1001 Nuits, Aceca, Hôpitaux Universitaires, Strasbourg, F
Actions contemplatives sur le territoire de l’hôpital civil, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, F*
Cocons [sieste murmurée], Charrette [une semaine d’interventions à la campagne], Haute-Marne, F
Méridienne+hélices, Ateliers Ouverts, Aceca, Strasbourg, F
2004
Juste pour voir – avant de partir v.5, Syndicat potentiel, Strasbourg, F*
Actions contemplatives, Festival Open Source City, programme culture 2000, Strasbourg, F
Actions contemplatives, Una Settimana [une semaine d’interventions urbaines], Strasbourg, F
Archivage chantier, Ateliers ouverts, Aceca, Strasbourg, F
Archivage chantier – résidu, Le forum s’expose, Galerie Hors Champ, Strasbourg, F
2003
Juste pour voir, avant de partir v.3, Europa artium, Galerie UAP, Cluj-Napoca, RO
2001
Les mélanies vous accueillent, Festival Avant les mouches, Galerie La Chaufferie, Strasbourg, F
Passager 498750, Pays de Sélestat, coproduction Audiorama-FRAC Alsace, F
Ligne 21, production Audiorama - Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, F
2000
Ping-pong, L’été au Salon de photographie, Stimultania, Strasbourg, F
1999
Une semaine en décembre, L’été au Salon de photographie, Stimultania, Strasbourg, F
*exposition personnelle

Collaborations artistiques
2007
Précaritas, avec F. Guerrero, C. Alby, X. Bosch, T. Batniji, Syndicat Potentiel, Strasbourg, F
2004
On sait compter jusqu’à 1000 en creusant un trou, avec F. Ruiz de Infante, Nuit Blanche, Paris, F
Chanson d’amour, avec M. Bouts, Una Settimana, ARES, Strasbourg, F
2003
Transportation somatic support, avec S. Perruche, Europa artium, Galerie UAP, Cluj-Napoca, RO

Résidences
2005-2007
Hôpital civil de Strasbourg, F
soutenue par les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, la DRAC Alsace et la Mutuelle Nationale des Hospitaliers.
2004
Novgorod, RUS
soutenue par la Ville de Strasbourg, la DRAC Alsace et le CEAAC – Région Alsace

Publications [sélection]
2005
Actions contemplatives - s’arrêter dans la ville, in «C’est ma ville ! du détournement et de l’appropriation de l’espace public», coll. dossiers sciences humaines et sociales, éditions de L’Harmattan, F
Carnet de route in Polystyrène n°82, F
2002
Un temps d’arrêt sur une image de Catherine Gier, les Editions du Réel, coll. histoire(s) d’y voir, diffusion sur Canal Info Strasbourg, F
1999
Voyage au pays des Allemands d’Alsace in Les Saisons d’Alsace n°2, F
1999
Mobil home 232, journal écrit et photographique in Polystyrène n°21, F

Formation
2004
DNSEP, Félicitations du jury, Ecole supérieure des Arts Décoratifs, Strasbourg, F
1997
Diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, Noisy-le-Grand, F
1995
Licence d’Arts Plastiques, Université Marc Bloch, Strasbourg, F
1994
DEUG d’Arts Plastiques, Université Marc Bloch, Strasbourg, F
1992
Première année à l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg, F

Alice Retorré

Née le 24 novembre 1976

Liens
Interim-équipe d’artistes

Interventions
2007
Mesdames, Messieurs, festival Women, Bruxelles, BE
Gegen die wand/ no walls, Galerie B2, Leipzig, DE
Salon vidéo d’hiver, Ateliers Mommen, Bruxelles, BE
2005
Charrette [une semaine d’interventions à la campagne], 4 Vallées, Auberive, F
The armpit of the mole, dessins, publication, Barcelone, ES
2004
Una Settimana [une semaine d’interventions urbaines], projet Distribution, Strasbourg, F
Le bûcher, Résidence à l’Atelier Alain Lebras, Nantes, F
2002
Les jardins familiaux de Malakoff, site d’exploration artistique, Nantes, F
Pratique de l’art en espace public, exposition, Konstfack, Stockholm, SE
2001
Vices et Versailles, exposition collective, Château d’Oiron, F
Aller-Retour, festival d’art contemporain, installation Une prise d’Esther, Nantes, F
Aller-Retour, festival d’art contemporain, installation Une prise d’Esther, Bordeaux, F
Stand, conception et réalisation du stand de la Mairie de Nantes au Forum de la jeunesse, Nantes, F
Dicamion, parking, situation, entrepôt de la Madeleine, Nantes, F
2000
Dicamion, création d’un collectif d’artistes, Nantes, F
Primulas, installation, Dom Plein, Utrecht, NL
Tulipes, installation, Janskerkhof, Utrecht, NL
1999
Femmes en Europe, exposition, à la Cité des Congrès, Nantes, F
1998
Prix spécial du jury, festival de dessin de Grazie di Curtatone, IT

Publications
Édition Armpit of the Mole, (dessins), Barcelone, 2005, ES
Édition de l’intervention aux jardins familiaux de Malakoff, 2002, F
Édition autour du Grand projet de ville, 2004, Nantes, F

Formation
2002
Séminaire «L’art en espace public», Konstfack, Stockholm, SE
1996/2001
École Régionale des Beaux-arts de Nantes, F
2000
Kunstakademie, Utrecht, Pays-Bas, NL
1995/1996
Université de Nantes, UFR de Philosophie, F

Expériences professionnelles diverses (par ordre d’expérience)
Décor Cinéma : longs et courts-métrages de fiction, téléfilms, publicité et séries télé
Bâtiment : peinture, plafonnage
Design : travail du carbone, des matériaux composites, de la céramique
Montage d’expositions
Spectacle vivant / festivals / événements
Agriculture
Restauration
Service aux personnes