Revue de presse (s.43)

Taches et coulures : fictions et récits vraiment ou banals « trucs » formels ?

Extraits :

« Il y a les taches et puis il y a les dégoulinades, ou les coulures, enfin ce qu’en art on appelle souvent les « dégoulinures », ces traces de peinture trop fluide qui tombent le long de la toile comme des gouttes de pluie sur la surface d’une vitre. »

Dans l’art actuel, les taches et les coulures brouillent donc les pistes. Avec elles, l’art bourgeois s’encanaille.

Mais en vérité la tache et la coulure sont des fictions.
….
Elles perpétuent la légende du hasard : le malheur magistralement récupéré par l’artiste virtuose. Ce sont des récits. Et, à l’instar de ce qui se passe dans le monde politique et économique, beaucoup d’œuvres contemporaines n’existent que grâce au récit qui les accompagne ».

In Ces coulures qui font tache, O. Cena, Télérama N°3067, p.67