AVANT IMMERSION (plongée à 14h le 28/04) :
PENSER : Incapacité totale à projeter et à théoriser.
FAIRE : Un ensemble de nécessités se dessinent
– achats (appareil photo, piles, mini jack, feuilles dessin)
– investir un bureau à ARTE (local syndical)
– me rendre à ARTE et suivre les horaires de bureau (dans un premier temps) pour travailler
– prendre les premiers rendez-vous pour les entretiens avec le personnel
À côté : téléphoner en Espagne pour régler les détails techniques de l’exposition « Histoires Pour Se Réchauffer » (avec Magali Rizzo).
La semaine dernière, en vrac :
- deux jours et demi de réunions Interim (heureuse de me rendre compte, encore une fois, à le vivre, que j’aime quand on travaille tous ensemble)
- présentation du projet dans l’atrium d’ARTE (il me semble que notre présence, nos propositions et nos questionnements sont bien accueillis, c’est motivant)
- formation à la mise en ligne (Blog OPA) avec Catherine et Julie (Vayssière)
- peinture “vert OPA” au syndicat potentiel
- poser les premières balises dans ma tête et sur le papier pour l’immersion à venir
A côté : passer du temps avec Séverine, avec Catherine dans ses entre-deux, aller dans des vernissages, revoir par hasard des amis chers dans la rue, revisiter Strasbourg quatre ans après, trouver un vélo, dormir, aérer ma cervelle à Paris, lire la correspondance d’Henry Miller et Anaïs Nin.
Me rendre compte, encore une fois, comme au début de chaque projet de cartographie, de la petitesse du temps et de l’énormité du travail.
Me demander sous quelle forme je fais ces restitutions (je suppose que ça viendra en le faisant).
PERSO: je m’interroge sur cette aphasie qui dure depuis des mois. Il n’y a que dans l’action que je me sente bien.
La Commission Culture Loisirs et Œuvres Sociales (CCLOS) du Comité d’Entreprise d’Arte accueille Marie Bouts au sein d’Arte GEIE.
La CCLOS développe une politique sociale et culturelle en faveur des salariés d’Arte.
Depuis février 2007, la CCLOS a choisi de s’inscrire dans une volonté d’élargissement de l’offre. La dernière en date est l’atelier Chant.
Les membres de la CCLOS disposent de 4 heures mensuelles de délégation pour mener à bien leur mission.
Les actions de la Commission Culture Loisirs et Œuvres Sociales :
Subventions directes
- Attribution de chèques vacances sur critères de revenus du foyer fiscal ;
- Participation financière aux classes découvertes des enfants des salariés selon les mêmes critères ;
- Participation financière annuelle forfaitaire à une activité sportive ( club, cours individuels, etc.…);
- Mise à disposition d’un fonds social de solidarité pour venir en aide aux salariés momentanément en difficulté. Il s’agit de prêt sans intérêt limité à 1000 € concernant des situations de détresse humaines matérielles. Les dossiers sont étudiés confidentiellement par l’assistante sociale du Comité d’Entreprise ;
- Subvention à l’adhésion à Auto’trement, service d’auto-partage ;
- En projet : subvention à l’adhésion à des jardins solidaires.
Ventes subventionnées
- Carte culturelle CEZAM : accès à tarif réduit à de nombreuses institutions culturelles réparties sur l’ensemble du territoire français. Les réductions pratiquées pour le titulaire de la carte sont également valables pour le reste de la famille ;
- Billetterie : activités de loisirs, de bien-être, de sport (piscine, patinoire, parc de loisirs, loisirs aquatiques, forfait ski…), cinéma, musée, chèques livres, carte vidéoclub, bons d’achats et passeports gourmands.
Culture
- Abonnements culturels aux diverses saisons culturelles à Strasbourg : Théâtre National de Strasbourg, Le Maillon, Pôle Sud, Théâtre Jeune Public, Opéra du Rhin.
- Billetterie pour les concerts de la Laiterie-Artefact.
Voyages
- Les membres de la CCLOS conçoivent et proposent à leurs collègues des voyages à caractère culturel, du week-end prolongé dans une capital à la formule randonnée d’une semaine. Ces voyages ont récemment conduit le personnel d’Arte en Sicile et à New York ;
- Des sorties d’une journée figurent également sur la carte des activités : raquettes-raclette, visite d’un musée, théâtre du peuple à Bussang, découverte d’un lieu…
Gastronomie
- Ateliers gastronomie et œnologie.
Sport et bien-être
- Cours de shiatsu, yoga, natation, cours de chant et feng shui ;
- Subventions à la pratique sportive et aux inscriptions à des manifestations sportives.
Fêtes
- Fête de Noël pour les enfants du personnel ;
- Fête du personnel.
En ouverture aux contributions régulières des membres du Groupe de Réflexion, Paul Ardenne nous adresse un texte inédit. Il traite de la problématique générale des liens entre l’artiste classique puis moderne avec le monde de la production et l’entreprise.
L’éclatement des pratiques artistiques, l’élasticité totale de la notion d’œuvre d’art que consacrent fin de la modernité puis postmodernité expliquent l’émergence de créations artistiques hors norme, échappant aux critères de genre ou de style. On citera parmi celles-ci, entre autres, les formes d’art prestataires.
Formes d’art « prestataires » ? Un mot d’explication. L’artiste qui s’adonne à l’art « prestataire », plutôt qu’une « forme », valorisera un geste. Ce geste est dédié : il s’adresse de manière explicite au spectateur et par extension, le plus souvent, à n’importe qui, au-delà de la seule sphère restreinte du monde de l’art. Ce geste est un geste de service. L’artiste qui l’exécute, ce faisant, rend un service qualifié, d’une nature toujours précise. Pour ce service, il peut se faire rémunérer, manière habile de court-circuiter le marché traditionnel de l’art. Orlan, Le Baiser de l’artiste, 1977 : moyennant 5 francs, cette artiste française, installée pour l’occasion dans le périmètre de la foire internationale de Paris, vous embrasse sur la bouche. Le geste prestataire de l’artiste, aussi bien, sera gracieux. Lors de l’édition 1997 du Skulptur Projekte Munster, manifestation de sculpture publique en milieu urbain, Marie-Ange Guilleminot fait installer dans une rue de la cité westphalienne un édicule circulaire de bois conçu pour accueillir les piétons. Des trous, à la base de cette construction éphémère où l’on peut s’asseoir, ont été ménagés, afin que les occupants puissent y passer leurs pieds, que l’artiste masse.
Le stade suprême de l’« art prestataire » est la création d’entreprises. Soit, demeurant au stade de l’allusion, l’artiste « joue » à l’entrepreneur, en mimant et en important dans le champ de l’art des pratiques qui sont d’ordinaire celles de l’univers de la production et de la gestion économique. Soit, traversant cette fois le miroir, il s’intronise authentique affairiste. Ce saut professionnel, que les années 1990 banalisent (l’Economics Art ), est des plus explicite : il est le signe que l’artiste, qui se considère à l’image d’un entrepreneur comme les autres, n’entend pas opérer à part le monde, de manière idéaliste, mais au contraire en son sein même, au plus près. Continue reading ‘Paul Ardenne : L’art prestataire de services et entrepreneurial’
23 avril 2008 | au | 16 juin 2008 |
A l’initiative de la Commission Culture Loisirs et Œuvres Sociales de son Comité d’Entreprise, Arte GEIE accueille Marie Bouts dans ses locaux pour une immersion de huit semaines, du 23 avril au 16 juin 2008.
22 avril 2008 | au | 29 avril 2008 |
1 septembre 2008 | au | 31 octobre 2008 |
Née en 1978 à Toulouse
Liens
monde-crane
interim-équipe d’artistes
Expositions, performances
2008
Une semaine de ruche en réseau, Dessin, Interim-équipe d’artistes, ARTE, Strasbourg, F
OPE1000, Dessin, improvisation, avec S.Lebrat (violoncelle), R.Godeau (guitare) et A.Charbonneau (droit maritime), Jazz au campus, Nantes, F
2007
Avec/Après/Pendant/Odyssée, Dessin performance, avec Marc Perrin (écriture, lecture) Prod. La Rue Blanche, O’Librius et Ce Qui Secret, Pol’n, Nantes, F
Histoires Pour se Réchauffer, Dessin, avec Magali RIZZO (broderie), Forum de la Jeune Création, Casino, Luxembourg, L
2005
Walking Without Travelling (Never ask your way to someone who knows it, you couldn’t get lost) Les Créatures, texte, Chorégraphie d’A. Bouts, Laban Contemporary Dance School, Londres, GB
2004
On Sait Compter Jusqu’à Mille en Creusant un Trou, Performance collective imaginée par F. Ruiz de Infante, Nuits Blanches, Paris, F
Una Settimana (une semaine d’interventions urbaines), Interim-équipe d’artistes, Quartier de l’Espanade, Strasbourg, F
Histoires de Maisons, diaporama lecture, Centre des Rives, Auberive, F
Wo Wonnen Meine Wörter (Où demeurent mes mots), installation en collaboration avec Till Roeskens, Shed Halle, Tübingen, Allemagne
Histoires de Maisons, Una Settimana [une semaine d’interventions urbaines], Strasbourg, F
J’ai promené mon œil. J’ai pris des ponts, des chemins, enjambé des jardins. J’ai cousu des ailes à mes manches et mes pensées dans un manteau, exposition personnelle, Syndicat Potentiel, Strasbourg, F
2003
Cartographie Grand Format, Europa Artium, Cluj, RO
Tourisme, diaporama, Exposition collective Entre Six, la halle aux blés, Sélestat, F
La Promenade, Exposition collective Soldes, Stimultania, Strasbourg, F
Le Chemin de Ronde et Rue, Cour, Maison, en collaboration avec M.Silec, A. Lamm, T. Roeskens, S. Grenda et Iris (lecteurs). Ecriture électro-acoustique, recueil d’histoires à publication immédiate, Festival Espèces d’Interzones , ESAD Strasbourg, F
2002
La Nouvelle Histoire, lecture-performance, collaboration avec C. Giran, A. Gerber, C. Holveck, L. Danzo, La Conquête de l’espace, exposition collective au CRAC Alsace, Altkirch, F
Continue reading ‘Marie Bouts’
G.studio : S.à.r.l. d’architecture, depuis 2001.
Le groupe G.studio est une agence d’architecture fondée par trois architectes à Strasbourg : Olivier Greder, Emmanuelle Rombach et Michaël Osswald, qui agissent dans une optique d’ouverture à des questionnements extra-architecturologiques.
G.studio réalise des bâtiments expérimentaux qui interrogent les modes de production et les fonctions de l’architecture.
Les principaux axes de recherche sont :
- La prise en compte des phénomènes naturels, (bioclimatique, hydro-géotechnique, écosystèmes)
- La mise en résistance face à certains phénomènes d’origine artificielle, (pression foncière, intérêts privés /intérêt général, consommation de ressources, ségrégation, pollution, pauvreté croissante)
- L’intégration des conditions d’existence, (vivre ensemble, développement durable, environnements sains, environnements perceptifs)
Quelques explorations et réalisations :
- des aménagements urbains et paysagers,
G.034 lotissement innovant de Sainte Croix aux Mines.
- des équipements publics,
G.022 Crèche de Barr
- du logement collectif,
G.041 logements sociaux à Wasselonne
G.063 logements sociaux au Creusot
G.065 logements sociaux à Autun
- du logement individuel,
G.044 Molécule habitable dans une grange en Alsace
- des architectures en conditions extrêmes et pour l’après pétrole
G.042 Crèche pilote à Boofzheim avec le système breveté : G.station
G.088 Une villa du projet Ordos100 dans le Sud du désert de Gobi
G.studio est une agence du réseau européen Wonderland qui fédère 99 agences émergentes de 10 pays Européens.
Olivier Greder est architecte-concepteur, il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg en 1997.
Dans sa vision, il considère que la forme du monde artificiel est très éloignée des besoins réels présents et à venir et se consacre à la ré-actualisation des modalités d’engendrement de l’architecture. Il propose notamment le concept “d’architecture-matière première” pouvant se tenir ouverte à l’imprévu et disponible pour muter.
Durant ses études, Olivier Greder fonde le groupe Greenobyl avec des complices de l’école qui, jusqu’en 2000, participe à des concours d’idées. Le groupe est primé à un concours pour la reconversion de l’Ile du Gouverneur à New York en 1996 et sera appelé à participer à la Biennale d’Architecture de Venise en 2000 sous la direction de Massimiliano Fuksas.
En 2001, à son retour des Pays Bas, Olivier Greder fonde avec Emmanuelle Rombach et Michaël Osswald l’agence d’architecture G.studio à Strasbourg, pour avoir cette fois une influence sur la réalité construite.
Avec G.studio, il réalise depuis des bâtiments expérimentaux qui interrogent les modes de production et les fonctions de l’architecture.
Il collabore régulièrement sur des projets avec des artistes plasticiens et créateurs d’autres disciplines.
Au début des années 2000, il suit de près les travaux du collectif LundiMatin auprès duquel, il fera une intervention à l’Ecole Flottante sur le thème de « l’espace de la contre partie ».
Avec le plasticien Yves Koerkel, il concevra la scénographie d’une installation à la Galerie Stimultania en décembre 2004 et la réalisation du « Repli de Papier » pour la styliste Marie Labarelle à Paris en avril 2007.
En décembre 2005, il participe avec G.studio et Luca Merlini au Festival des Urbaines à Lausanne dans la performance du « Zoo des architectes ».
Depuis 2006, il est enseignant vacataire en atelier d’architecture à l’INSA de Strasbourg.
Il est intervenu en mars 2008 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais, sur le thème « des extrêmes du projet » dans le studio de Luca Merlini.
Aujourd’hui il participe au projet Ordos100 en Chine avec G.studio et le collectif Encore Heureux, aux côtés de 99 autres agences internationales recommandées par l’architecte Jacques Herzog (de l’agence Herzog et de Meuron) et orchestré par l’artiste architecte Ai Wei Wei.