Le château

trainfantome.jpg

On est allé faire un tour et voir des vidéos

Un tour balade

balade03.jpg

balade02.jpg

balade05.jpg

balade06.jpg

balade07.jpg

Habitant témoin installation vidéo - maison témoin

temoin03.jpg

temoin01.jpg

temoin02.jpg

A 2 diaporama - projection villa G070

chevaux.jpg

Sans titre vidéo

rap.jpg

Repas Cuisine de Jeanne & Michael - Musique: compilation rurale de Francis & Jean-Pierre

vuegenerale.jpg

The Diamond Sea

diamondsea.jpg

Hallo la ville ? Ici la vallée !

crepuscule.jpg
massif.jpg

Actuellement sur le blog Occupation maximale, des premières nouvelles de la vie dans la vallée ! http://occupationmaximale.gstudioarchitecture.com/


Faux plafond

Après le repas de midi Valérie fait un peu de vaisselle dans la cuisine de son entreprise, une conversation s’engage avec un collègue qui regrette l’absence d’un lave-vaisselle.
De son côté, Valérie s’en passe facilement au travail tout comme chez elle. La question ne se pose d’ailleurs pas vraiment -ajoute t-elle- car le manque de place qui caractérise sa cuisine ne permettrait pas d’accueillir une telle machine.
Son collègue étonné lui en demande la superficie. Elle répond que le problème vient plutôt de la configuration de l’espace toute en longueur et d’un conduit de cheminée volumineux qui réduisent les possibilités d’agencement. Elle explique qu’elle a pour projet d’installer des rangements bas et non en hauteur pour éviter un effet “couloir”.
C’est pourtant bien pratique, lui répond son collègue, tu pourrais gagner de la place. Oui, mais il y a une grande hauteur sous plafond : trois mètres, ça ferait disproportionné…
Il lui conseille alors de poser un faux plafond, ce qui lui permettrait en plus de réduire la facture de chauffage. Avec son mari, Valérie a rénové cet appartement en conservant les volumes qui font tout le charme de cette architecture, elle répond que ce n’est pas possible car la fenêtre va presque jusqu’au plafond.
Mais son collègue a une solution: construire une plan incliné entre le faux plafond et la fenêtre. Il faudra qu’on réfléchisse à tout ça, finit-elle par répondre, abandonnant ici toute argumentation.
Le soir elle laissa sa cuisine totalement transformée, équipée et achevée dans la tête de son collègue, et quitta l’entreprise pour retrouver ses hauts plafonds.

Souvenir d’une anecdote de mon amie Valérie. Récit réalimenté par ses notes pour cette restitution.

Plan Des Fluides : cartographie, parking sous-terrain

lieutravail15.jpg

Plan Des Fluides : cartographie, parking sous-terrain

lieutravail14.jpg

Ça produit quoi, une immersion ? Quelques éléments concrets de réflexion.

Les retours des personnes accueillant les deux premières artistes en immersion : Marie Bouts chez Arte et Julie Vayssière chez Gstudio sont positifs, enthousiastes même.

Mon vécu de l’intérieur, à la fois en tant qu’organisatrice et qu’artiste impliquée, de l’intervention d’Interim chez Arte m’a également permis de valider le présupposé de départ d’OPA : l’intérêt de la contamination d’une organisation humaine tant pour l’artiste que pour l’entreprise qui devient son terrain d’observation, d’étude, d’invention, d’imagination. Les effets de la présence d’un artiste sont multiples : questionnement sur le quotidien et la réalité de l’organisation investie, déplacement et effet miroir de la pratique de travailleur, bouleversement des habitudes, introduction d’énergie, d’air, d’enthousiasme, d’éphémère, de révolte, de poésie dans des logiques de productivité, de gestion, du geste nécessaire et utile. Multiplication des sourires francs sur les visages, jour après jour. Sensation d’une modification du battement interne de l’entreprise, accélération, due aussi au nombre d’artistes intervenant ensemble au sein de l’entreprise, en « commando ».

Poursuivre le projet OPA, c’est mettre à profit toute l’expérience acquise dans le cadre du projet d’intervention d’Interim chez Arte, de l’immersion plus longue en ces mêmes lieux de Marie Bouts, pour convaincre d’autres organisations de sauter le pas, de se lancer.

C’est permettre à l’art d’investir d’autres champs que ceux qui lui sont habituellement dédiés : le musée, la galerie, pour inventer de nouvelles règles de développement de l’activité artistique en relation avec la société, de nouvelles modalités de rémunération des artistes, non pour la seule production d’objets mais pour le libre jeu de leurs facultés de création au sein d’un organisme exogène, pour créer de nouveaux usages dans la diffusion de l’art dans la société et espérer ainsi multiplier les débouchés professionnels pour les artistes à côté du marché de l’art conventionnel, c’est réaliser l’utopique et souhaitable confusion de l’art et de la vie dans un temps d’activité essentiel et problématique pour une majorité d’êtres humains.

C’est enfin créer des situations nouvelles et exemplaires,  à partir desquelles réfléchir sur les modalités du fonctionnement du monde du travail, interroger la fonction de salarié et d’indépendant, mettre en perspective les limites et les risques de chacune de ces postures à l’échelle globale de la société. Regarder un artiste œuvrer dans une entreprise : grain de sable ou eau apportés au moulin de l’entrepreneur et du système qu’il a bâti, divertissement ou remise en question de ses employés et collaborateurs ?..

les sous d’arte

sous_arte cartographie