OPA

Taupe
Comme elle creuse de longues galeries, la taupe rencontre souvent des rochers, une route ou d’autres obstacles. Elle vient alors à la surface et tente de les contourner. mais cette apparition au grand jour lui est souvent fatale.

Chouette effraie
Elle est une des rares chouettes que la présence de l’homme ne gêne pas. A l’origine elle vivait sur les rochers, les ruines de vieux châteaux, dans les bois, etc.

Pendant le jour elle se dissimule dans les coins sombres et ne part en chasse qu’à la nuit.

Une fois indépendants, les jeunes s’éloignent à grande distance de leur nid tandis que leurs parents restent fidèles à leur demeure pendant toute la vie.

Hérisson commun
Dans la journée il se tient caché sous un tas de feuilles, dans un trou du sol ou encore dans des piles de bois et ne sort qu’au crépuscule.

Hirondelle de cheminée
Elle construit sa demeure sur des habitations humaines, surtout campagnardes ou pullulent les insectes des étables. Elle installe son nid sous les rebords des toits, etc. Les jeunes hirondelles s’envolent du nid déja trois semaines après.

En automne, elles se réunissent par bandes nombreuses et passent la nuit dans les roseaux. Puis, un jour, toute la bande s’envole pour migrer vers les pays chauds de l’Afrique ou elles passent l’hiver.

Extrait: Faune et flore d’Europe (Chapitre: Près des maisons et sur les décharges) / Gründ

Le berger -Elle est passée comme un coup de vent, pas de projets, pas de but, pas de désirs, pas d’envie.

Un camionneur -C’est plus la saison pour camper, y’ a plus personne.
Mona -Y’a moi.

Une fille -J’aimerai mieux m’en aller. Cette fille qui est venue chercher de l’eau, elle était libre, elle va où elle veut.
Sa mère -Peut-être qu’elle ne mange pas à sa faim tous les jours, servie par sa mère.
La fille -Parfois ce serait mieux de ne pas manger. Moi, j’aimerai être libre. Moi, j’aimerai être libre.

Un homme -Alors toi tu habites dehors ?
Mona -Oui.

Mona à la conductrice qui lui donne de l’argent -Du blé pour du pain !

La conductrice -Ce qui m’a troublée, c’est que très vite j’ai oublié sa puanteur, sa tabagie, sa misère parce-qu’elle était bien dans ma voiture, elle était comme chez elle.

Le berger -Tu te ballades seule, tu souffres pas trop de la solitude ?
Mona - Seule, c’est bien.

Le berger à Mona -Toi, c’est la liberté totale que tu as choisie mais tu as la solitude totale. Il y a un moment où si on continue je pense on se détruit, on va à la destruction et si on veut vivre on arrête. D’ailleurs tous mes amis qui on fait la route et qui ont continué sont morts ou sont devenus des loques, alcooliques ou drogués, parce-que la solitude les a bouffé complètement.

Au café, un client -C’est moi que tu regardes ou bien le sandwich ?
Mona -Plutôt le sandwich
Lui - C’est dommage… Tu en veux un ?
Elle -Oui.

Extraits : Sans toit ni loi / Film d’Agnès Varda 1985