Débriefing synthétique des actions / Novembre 2007

OPA
Constitution du groupe de réflexion.
Présentation du projet à Robert Grossmann
Formation Mécénat à l’Admical.

Syndicat Potentiel
Contribution à la définition du projet Offre de Temps pour l’Art et à l’élaboration du budget.
Relectures et corrections du dossier Offre de Temps pour l’Art.
Restitutions Précaritas.

Débriefing synthétique des actions / Octobre 2007

OPA
Conception, rédaction et mise en page de la plaquette de présentation du projet destinée aux entreprises.
Validation concertée.

Syndicat Potentiel
Rendez-vous avec le Conseil Général pour projet d’exposition avec Jacques Ringelé et J.F. Mugnier.
Participation et contributions aux réunions de réflexion de l’équipe autour du projet au Conseil Général.
Restitutions Précaritas.

Débriefing synthétique des actions / Septembre 2007

OPA
Premier rendez-vous avec les artistes à Strasbourg.
Rédaction du dossier de présentation du projet destiné aux partenaires publics.
Elaboration du budget.
Présentation du projet au Bureau.
Contribution à la rédaction du dossier de demande de subvention.

Syndicat Potentiel
Restitutions Précaritas.
Prise d’un rendez-vous à Mains d’Œuvres pour présenter Précaritas à Paris.
Ecriture du dossier de présentation de l’exposition Précaritas avec Francis Guerrero et J.-F. Mugnier.

Débriefing synthétique des actions / Août 2007

OPA
Lancement du projet et des actions.
Recrutement effectif à compter de janvier 2008.
Définition du projet en collaboration avec Jean-François Mugnier et Francis Guerrero.
Choix des artistes en concertation.

Syndicat Potentiel
Restitutions Précaritas.

Arte : semaine 01

SEMAINE 01 (28 avril – 4 mai)

PREMIER JOUR : le vide absurde (qu’est-ce que je fous là ?) qu’il faut apprivoiser au début de chaque projet. C’est aussi un instant de vertige délicieux : je peux y découvrir des choses qui restent cachées quand tout est plein.

PUIS : les premiers entretiens (autour d’une heure, pour le moment).

J’ai préparé un ensemble de questions pour parler d’ARTE entreprise (en interne) et ARTE media (sa qualité d’interface, ou de « passe plat », comme l’a dit très joyeusement une de mes interlocutrices). Questions ciblées (le rapport au travail, au groupe, à l’architecture), mais aussi questions qui émergent au fil de l’entretien.

Je dessine en parallèle (avant après), jamais en même temps.

ALORS : après le vide initial, le pôle opposé (un trop plein, une panique de l’information) prend toute la place. C’est entre ces deux pôles que je vais naviguer pendant un mois et demi, je le sais, tentant de saisir une image du lieu complexe dans lequel je me trouve, son fonctionnement, sa géographie, son histoire, les relations qui le peuplent, les vides, aussi.

Chaque interlocuteur vient nuancer l’image qu’a brossée le précédent. A moi de m’emparer ce qui m’intéresse et d’en dessiner les nuances.

J’aborde le dessin par le schéma.

La tâche me semble très ample et très complexe. Pour le moment, j’avance par tâtonnements, j’essaie de faire venir un dessin en faisant plusieurs dessins : les dessins d’approche. Je recommence souvent.

Les unités dont je fais le constat

- Le contenu du travail : l’information, l’image

- Le cadre de travail : le bâtiment, les relations inter services ou interpersonnelles, les sous-traitants

- Les subjectivités de mes interlocuteurs)

Tout cela va pour le moment dans le sens d’un éclatement des données et des représentations. Comment représenter le système (tout en gardant en tête que je ne veux pas en donner une représentation fermée, sans issue, mais aussi en montrer les failles, les impasses, les lignes de fuite) ?

Ne pas griller les étapes. Commencer par écouter cet éclatement. Partir de ce que je rencontre (le réel) sans essayer d’y plaquer déjà une représentation préjugée.

TECHNIQUEMENT, suivre les horaires de bureau ne m’intéresse pas. J’ai besoin de voir aussi avant, après et dehors. Il me semble que ma liberté de travail, dans mes horaires et mes allées et venues, a aussi du sens.

Par contre, ça va être difficile de continuer comme j’ai fait cette semaine, à savoir ne dessiner qu’à ARTE, parce que ça réduit mon temps de travail de beaucoup. J’ai besoin de pouvoir y revenir chez moi, le soir, la nuit, le matin, entre deux autres activités.

DANS MA TÊTE :

- Grandes interrogations sur la pensée binaire (bien/mal, noir/blanc) et sa nature culturelle (et non pas naturelle). Je sens les limites de ma pensée (chouette).

- Je me demande aussi si je suis vraiment d’accord pour que ce qui est en train de se passer se passe, à savoir que mon travail prenne toute la place.

 

Blog parallèle

Il existe un blog parallèle

Débriefing (chez G studio)

Introduction historique

Septembre 2007 : Proposition de participation au projet OPA et réunion à Strasbourg, je fais la connaissance de Delphine Rigaud et Alice Retorré.

Novembre 2007 : Deuxième réunion à Strasbourg, je rencontre Stéphanie Leininger.

Mars 2008 : Coup de fil de Catherine qui me propose une immersion dans l’agence d’architectes G Studio.

Avril 2008 : Rendez-vous avec Olivier Greder de G studio à Paris pour discuter du projet.
Première période d’immersion à Strasbourg.

Le projet

Ma collaboration avec G studio se compose d’une immersion dans l’entreprise et d’une immersion dans un de ses produits : une maison témoin.

2 milieux d’immersion

siège de l’entreprise
la maison construite par l’entreprise dans le village de Ste Croix aux Mines

3 temps

temps chez G studio à Strasbourg
temps intermédiaire
temps dans la maison à Ste Croix aux Mines

2 rythmes de restitution

Une restitution par semaine en immersion.
Restitutions libres en dehors des temps et lieux d’immersion qui témoignent à l’inverse de l’immersion de ce projet dans ma vie, du cheminement de pensée.

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Arte : juste avant (débriefing)

AVANT IMMERSION (plongée à 14h le 28/04) :

PENSER : Incapacité totale à projeter et à théoriser.
FAIRE : Un ensemble de nécessités se dessinent

achats (appareil photo, piles, mini jack, feuilles dessin)

investir un bureau à ARTE (local syndical)

me rendre à ARTE et suivre les horaires de bureau (dans un premier temps) pour travailler

prendre les premiers rendez-vous pour les entretiens avec le personnel

À côté : téléphoner en Espagne pour régler les détails techniques de l’exposition « Histoires Pour Se Réchauffer » (avec Magali Rizzo).

La semaine dernière, en vrac :

- deux jours et demi de réunions Interim (heureuse de me rendre compte, encore une fois, à le vivre, que j’aime quand on travaille tous ensemble)

- présentation du projet dans l’atrium d’ARTE (il me semble que notre présence, nos propositions et nos questionnements sont bien accueillis, c’est motivant)

- formation à la mise en ligne (Blog OPA) avec Catherine et Julie (Vayssière)

- peinture “vert OPA” au syndicat potentiel

- poser les premières balises dans ma tête et sur le papier pour l’immersion à venir

A côté : passer du temps avec Séverine, avec Catherine dans ses entre-deux, aller dans des vernissages, revoir par hasard des amis chers dans la rue, revisiter Strasbourg quatre ans après, trouver un vélo, dormir, aérer ma cervelle à Paris, lire la correspondance d’Henry Miller et Anaïs Nin.

Me rendre compte, encore une fois, comme au début de chaque projet de cartographie, de la petitesse du temps et de l’énormité du travail.

Me demander sous quelle forme je fais ces restitutions (je suppose que ça viendra en le faisant).

PERSO: je m’interroge sur cette aphasie qui dure depuis des mois. Il n’y a que dans l’action que je me sente bien.