Death Valley

death-valley-dantes-view-420x315.jpg

Silicon Valley

silicon_valley_3.jpg

Zone d’activité

tableau.jpg

Zones arides

……………………………………………
lundi 29

réveil à 8h30
lettres d’information n°4
retouches blog
appel à participation

……………………………………………
mardi 30

réveil à 7h30
appel à participation
préparation impression restitutions

……………………………………………
mercredi 1

diaporama
dossier
projet vidéo

……………………………………………
jeudi 2

visite chez l’imprimeur
dossier
promenade dans les bois
orage

……………………………………………
vendredi 3

dossier
photos
navette, train, tram, voiture
Metz Nuit Blanche

……………………………………………
samedi 4

Strasbourg

……………………………………………
dimanche 5

réveil à 11h30
restitutions

The Diamond Sea

diamondsea.jpg

Mon bureau est fait d’images

bureau01.jpgbureau02.jpg

Les échos ne nous parviendront jamais

Trois personnages d’une banalité éprouvée s’abordent à des titres poétiques divers (du feu, je vous prie, quelle heure avez-vous, à combien de lieues la prochaine ville ?), dans un paysage indifférent et engagent une conversation dont les échos ne nous parviendront jamais. Devant vous, le champ de dix hectares dont je suis le laboureur, le sang secret et la pierre catastrophique. Je ne vous laisse rien à penser

“L’instituteur révoqué” René Char

Maintenant ils se connaissent et se reconnaîtront je pense, et se salueront, même au plus profond de la ville.

C’est ainsi que je vis A et B aller lentement l’un vers l’autre, sans se rendre compte de ce qu’ils faisaient. C’était sur une route d’une nudité frappante, je veux dire sans haies ni murs ni bordures d’aucune sorte, à la campagne, car dans d’immense champs des vaches mâchaient, couchées et debout dans le silence du soir.(…)
Mais le moment vint où ensemble ils dévalèrent vers le même creux et c’est dans ce creux qu’ils se rencontrèrent à la fin. Dire qu’ils se connaissaient, non, rien ne permet de l’affirmer. Mais au bruit peut-être de leurs pas, ou avertis par quelque obscur instinct, ils levèrent la tête et s’observèrent, pendant une bonne quinzaine de pas, avant de s’arrêter, l’un contre l’autre, comme souvent le font, à la campagne ,le soir, sur une route déserte, deux promeneurs qui s’ignorent, sans que cela ait rien d’extraordinaire. Mais ils se connaissaient peut-être. Quoiqu’il en soit, maintenant ils se connaissent et se reconnaîtront je pense, et se salueront, même au plus profond de la ville.

Extrait du roman Molloy de Samuel Beckett

A la campagne comme à la ville

isole02.jpg

Laisser aller et venir. Venir, aller et laisser.

Dans quelques jours cela fera un mois que je suis ici. Ce temps employé à laisser venir, aller, partir, revenir, chercher, les images, les mots, les usages, les mouvements, le village, les bois, la ville, la maison, les bureaux, les voisins, les collaborateurs, les amis, les livres, la radio, le téléphone, les mails.