LA CRISE du dessin
- leur taille (très petite) par rapport à celle des bâtiments d’arte
- leur taille en soi (me sentir enfermée dans le format petit)
- le risque de l’esthétisme / formalisme
- la maîtrise de l’outil devient un obstacle
Même si j’ai exploré des formes que je ne connaissais pas ou que je n’expérimentais pas jusque-là (en partie)
Même si j’assume de travailler dans le sens d’une « beauté » - - - - - -
- - - - - J’ai « trop » dessiné cet hiver : en novembre, je suis passé à la plume et au grand format pour être déroutée, mais j’ai apprivoisé l’ensemble.
JE VAIS OU MAINTENANT ?
Par contre, je commence – à force d’entretiens – à avoir une vision particulière d’ARTE, qu’il me semble que je n’arrive pas encore à exprimer. Pour ça, il faudrait que je récupère le côté
CARTOGRAPHIQUE de mon travail.
J’ai besoin d’une PAUSE – sans rien faire de mes mains, de ma tête, que la chose se travaille à l’intérieur de moi sans que je la cherche (comme les choses se travaillent parfois en dormant, comme le bois travaille, se déforme) pour filtrer, macérer, décanter… MAIS LE TEMPS EST COURT
Cartographie de mes temps
1 : TOUT ne peut pas arriver en même temps
2 : moi = corps, cervelle, conscience, imagination, cœur, nerfs, fluides, sens, intuition, liste non exhaustive. Mettons que tous ces éléments soient (relativement) unifiés pour une vie.
3 : l’entité du moi perçoit la succession des tâches et des événements comme une succession de points qui matérialisent le temps – le rendent perceptible.
4 : peut-être que le temps est une étendue dans laquelle ce moi se promène.
5 : dans cette étendue, le moi unifie les étapes en une suite de points et croit à la nature linéaire du temps (un chemin parmi d’autres).
6 : mettons que ces points du temps soient des stations.
(à suivre)